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Lettre de M. le prince de Hornes écrite au Régent

Lettre de Monsieur le prince de Hornes écrite au Régent

au sujet de l’exécution du comte de Hornes, son frère, au mois d’avril 17201


J’ai reçu la lettre que V.A.R. m’a fait l’honneur de m’écrire au sujet de la confiscation du bien de mon misérable frère, dont je ne suis pas touché et que je refuse ; le crime énorme qu’il a commis mérite toute sorte d’ignominie et de supplices. Mais vous avez à son égard violé les lois du royaume, les droits de la noblesse et des nations étrangères. J’espère que Dieu et le Roi vous jugeront un jour avec même sévérité. Je suis, avec un profond respect de V.A.S etc.

  • 1Le comte de Horn, âgé de 21 ans et quelques mois, fut rompu vif en place de Grève et expira sur la roue, aussi bien que le nommé Mil, son complice, le 26 mars 1720, pour avoir tous les deux volé et poignardé dans un cabaret de la rue Saint-Martin en plein jour un courtier de la rue Quincampoix à qui ils prirent 154 000# de billets de banque. Ce fut à l’occasion de ce meurtre qu’on abolit le commerce de la rue Quincampoix.

Numéro
£0180


Année
1720




Références

Arsenal 2961, p.603-04 - Arsenal 3132, p.511 - Besançon BM, MS 561, £0180


Notes

Lettre de M. le prince de Hornes  écrite au Régent au sujet de l’exécution du comte de Hornes, son frère, au mois d’avril 1720.

Le comte de Horn, âgé de 21 ans et quelques mois, fut rompu vif en place de Grève et expira sur la roue, aussi bien que le nommé Mil, son complice, le 26 mars 1720, pour avoir tous les deux volé et poignardé dans un cabaret de la rue Saint-Martin en plein jour un courtier de la rue Quincampoix à qui ils prirent 154 000# de billets de banque. Ce fut à l’occasion de ce meurtre qu’on abolit le commerce de la rue Quincampoix.

Une autre version en £0504