Camp de Condé, place de Vendôme1

M. le Duc 

Généralissime 

Généraux sous lui

Le maréchal d’Estrées (la droite)

Le marquis de Mézières (la gauche)

Général d’infanterie

Le duc de Guiche

Aide de camp

Papillon

Corps de réserve

M. le duc d’Antin

Camp volant

Le marquis de Lassé

Maréchaux de camp

André Castagnette

Saint-Germain

Artillerie

Des Touches et Rochepierre

Trésorier

Fontpertuis

Grand prévôt

Le duc de la Force

Le bourreau

D’Argenson

Général des vivres

Fargès

Garde-magasin

Bourgeois

Grand aumônier

L’abbé Tencin

Espion

L’abbé de Coetlogon, payé par le Roi

Commissaire ordonnateur

Law, payé par ses mains

Volontaire

Le chevalier Système, fils de Law, nommé par le Régent

Fourrageurs

Les directeurs de la banque

Valets d’armes

Les agents de change

Traîneaux

L’état-major des gardes

Vivandières

Mesdames d’Estrées, de Verrue de Mézières, de Prie, de Locmaria, Fontaine-Martel, et de Saint-Pierre

Blanchisseuses

Mesdames de Chaumont et Pinçonneau

L’hôpital de l’armée

• 1Le camp de la place de Vendôme au mois de juin 1720 Après l'arrêt du 21 mai 1720 qui réduisait les billets de banque à moitié et qui cependant n'eut point de lieu. L'agiot du papier recommença de plus belle et on assigna la place de Vendôme aux agioteurs pour le négocier. Ils y dressèrent des tentes et des baraques pour mieux faire ce commerce au mois de juin 1720. (Arsenal 3231) La place de Vendôme ou de Louis le Grand ressemble plutôt à un camp qu’à une bourse par le grand nombre de tentes qu’on y a mises, tant pour la commodité des négociants en papier que pour leur procurer toutes sortes de rafraîchissements. Mais on croit qu’on leur indiquera un autre quartier pour faire leur commerce, à cause que M. le Chancelier D’Aguesseau a son hôtel sur cette place et que le grand concours d’agioteurs cause beaucoup d’embarras à ceux qui ont à parler à ce magistrat (Courrier politique et galant, 17 juin 1720)