Le jeu de quadrille
Le jeu de quadrille
M. de Senez
Sans matador je me suis bien soutenu pour le peu de temps que j’ai eu à jouer ; j’ai envie de marquer les deux parties.
L’évêque d’Utrecht
J’ai beau jeu si on m’appelle.
L’évêque de Soissons
Il y a longtemps que je joue ; je n’ai fait aucun profit.
La Sorbonne
Avec trois matadors faux, un roi et quelques autres couleurs, nous faisons faire la bête à tout le monde.
L’assemblée du clergé
On nous fait jouer argent, et encore nous fait-on payer les cartes.
L’évêque de Vence
Je me suis mis au jeu sans argent, le bonheur m’en a voulu ; j’ai fait la volte et su prendre.
Le Père La Tour
Je joue en rouge, si j’avais le ponte, je serais un [?] à prendre.
Les Pères de l’Oratoire
Avec nos matadors nous n’osons hasarder, nous craignons un roi et une dame.
M. Tencin
Je voulais jouer en rouge avec les deux as noirs ; mais je n’ai pu attraper le ponte.
Le Premier Président
Avec spadille, le roi, la dame et le ponte, on peut jouer gros jeu sans crainte.
Les potentats catholiques
Le jeu nous paraît mauvais, nous ne voulons point jouer.
M. Dorsanne
Voyez le caprice du jeu.
M. le curé de Sant-Paul
Je me réserve pour les coups doubles.
M. Couet
Je ne connais plus rien au jeu quoique je me démène beaucoup.
Les exempts
Nous nous morfondons à moucher les bougies. Le profit n’est pas pour nous
F.Fr.10475, f°268