Le Credo de Londres
Le Credo de Londres
Je crois en Georges II, roi tout-puissant, le plus grand capitaine et le plus sage monarque qu’il y ait entre le ciel et la terre,
Et en Robert, chevalier Walpol, son unique ministre, notre seigneur, qui a été engendré par Barvel, procureur, qui est né de madame Walpol, qui n’a jamais été vierge, qui a été accusé de corruption sous Bolinbrook, convaincu, emprisonné et chassé, qui est descendu à Norfolk, et la troisième année en est revenu, qui est entré en administration, et à présent est assis tout-puissant à la tête de la trésorerie, d’où il paie ceux qui donnent leur voix ainsi qu’il leur est ordonné.
Je crois au traité d’Horace (Walpol), à la sainteté des évêques, à l’indépendance des seigneurs, à l’intégrité des communes. J’attends la restitution des dommage faits par les Espagnols et la décharge des dettes à venir.
Amen.
Bois-Jourdain, II, 134